L'appel à la suppression du ministère de l'Identité nationale, lancé le 4 décembre par vingt chercheurs, a recueilli plus de 34.000 signatures, a indiqué lundi le collectif dans un communiqué.
"Après quelques jours, la pétition compte plus de 34.000 signatures individuelles. Des collectifs locaux sont en création dans plusieurs villes (Nîmes, Avignon, Tarbes, etc.) et un groupe Facebook compte près de 10.000 membres", selon le communiqué.
L'historienne Marie-Claude Blanc-Chaléard, l'astrophysicien Daniel Kunth, le psychiatre Richard Rechtman, l'anthropologue Michel Agier, l'historienne Sophie Wahnich, le philosophe Mathieu Potte-Bonneville et l'historien Gérard Noiriel figurent parmi les vingt signataires.
"Cet appel a été entendu: tous les partis de gauche sollicités (NPA, PC, PG, PRG, PS, Verts), ainsi que le Modem, se sont déjà engagés à la suppression de ce ministère" dirigé par Eric Besson, ajoute le texte.
Nombre d'associations et de syndicats ont aussi signé l'appel, selon le collectif qui prévoit d'organiser en février une réunion "en réponse aux conclusions du débat sur l'identité nationale", qui fera l'objet d'un séminaire gouvernemental à une date non encore précisée.
Initialement prévu le 4 février, le "colloque final" sur ce débat pourrait se trouver différé, le président Nicolas Sarkozy ayant prévu de s'exprimer sur le sujet au cours de la première quinzaine du mois prochain. Retrouver cet article sur La Croix
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